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Avez-vous votre Chief Happiness Officer ?

Vos employés ont-ils le sourire à l’idée de venir travailler ? Un Chief Happiness Officer (CHO), ou responsable du bonheur, pourrait vous aider à relever ce défi.

Que fait le Chief Happiness Officer ?
« Son objectif est de rendre l’expérience des employés la plus agréable possible, et ce, dès qu’ils passent la porte du bureau », explique Gabriel Campeau, cofondateur de CHO SVP, qui permet aux entreprises de recruter des CHO pour des mandats temporaires. Le responsable du bonheur œuvre sur différents aspects, comme la communication, l’évènementiel, l’aménagement de l’espace, l’accueil ou les trajets domicile-travail. Très transversal, il est une courroie de transmission de l’information entre les salariés et la direction. « Historiquement, les équipes RH et divers comités se partageaient les tâches relatives au bien-être au travail, poursuit M. Campeau. Le CHO doit aujourd’hui être un électron libre qui centralise et déploie toutes les initiatives qui vont dans ce sens. »

Le CHO est-il une dépense superflue ?
Pas si sûr, considérant le contexte de pénurie de main-d’œuvre et les attentes grandissantes des salariés envers leur employeur. « Le retour sur investissement se fait sur la rétention puis sur l’attraction des talents, affirme M. Campeau. Le réflexe des entreprises est souvent d’axer leurs efforts sur le salaire, alors que les gens, et notamment les millénariaux, recherchent aussi une qualité de vie au bureau. » De plus, le bien-être au travail augmenterait la productivité des employés de 12 %, selon une étude de l’université de Warwick. « La baisse des journées d’absentéisme et des frais d’assurances peut aussi peser dans la balance », note le spécialiste.

Comment trouver la perle rare ?
Il n’existe pas de profil type de responsable du bonheur, et leur rémunération diffère d’une entreprise à une autre. « L’expérience et l’expertise de la personne, tout comme l’importance des problématiques et la taille de l’organisation influencent le choix d’un CHO », précise Gabriel Campeau. Certaines habiletés sont néanmoins indispensables, comme la facilité avec le contact humain, l’écoute, la confidentialité et la polyvalence « Il faut aussi être à l’aise avec la gestion de projet, et faire preuve de tact et de diplomatie avec toutes les parties prenantes », ajoute-t-il. Alors, recruter en interne ou embaucher ? « Le défi du CHO est de garder un œil objectif et de rester créatif sur le long terme, souligne M. Campeau. C’est pour cette raison que notre modèle se base sur des mandats de 6 mois renouvelables, avec la possibilité de changer de CHO en fonction de ses spécialités. »

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