D’après une estimation réalisée par la compagnie Regus, ces Canadiens en surcharge de travail effectueraient entre 8 et 12 heures supplémentaires chaque semaine. Une tendance qui ne surprend pas dans une société de plus en plus connectée.
Dans son enquête réalisée auprès de 44 000 entreprises dans le monde, Regus affirme que 41% des professionnels canadiens ont tendance à engranger les heures supplémentaires durant la semaine. L’équivalent de plus d’une journée de travail chez la plupart d’entre eux. Ces résultats ne sont pas étonnants à l’échelle mondiale. Le sondage révèle ainsi que les heures supplémentaires sont devenues la norme sur une grande partie du globe. La majorité des travailleurs finissent leur semaine de travail avec au moins quelques heures de plus en banque.
Au-delà de la moyenne mondiale
En général, la plupart des travailleurs engrangent entre 2 et 4 heures de travail supplémentaires hebdomadaires dans le monde. Ce qui place les professionnels canadiens au-delà de cette moyenne puisqu’une majorité d’entre eux effectuent entre 8 et 12 heures de plus par semaine. Plus inquiétant : 16% des Canadiens dans cette enquête ont également affirmé réaliser plus de 15 heures de travail supplémentaires chaque semaine. Ce qui placeraient ces travailleurs à la limite de l’épuisement professionnel.
Prévenir la surchauffe
Cette surcharge de travail engendre bien évidemment un stress, qui peut rapidement devenir chronique si la situation perdure dans le temps. La problématique a été soulevée par bon nombre d’organismes ces dernières années. En 2014, l’Association canadienne pour la santé mentale en avait fait un slogan au Québec à l’occasion de la Semaine nationale de la santé mentale : « Prendre une pause, ç’a du bon! » C’est en tout cas un premier pas préventif pour éviter la fatigue et le stress trop souvent liés au travail.