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Comment travailler avec des collègues difficiles?

Entre Josiane, la pipelette de service, et Mario, le manipulateur né, vous n’en pouvez plus. Venir au bureau devient un vrai cauchemar, à tel point que vous envisagez de changer de job. Ce ne serait pas forcément une bonne idée, car ces profils-là se retrouvent dans toute organisation. Vous pourriez tomber sur des cas pires, alors prenez votre courage à deux mains, et voyez plutôt comment gérer ces situations délicates et composer avec des collègues difficiles.

 

Des irritants devenant insupportables
Certains traits de caractère, un peu plus marqués chez les uns que chez les autres, peuvent vite finir par vous agacer et créer une tension palpable, qui risquerait d’être néfaste pour la qualité des relations professionnelles et du travail. Au collègue qui sait tout sur tout avant tout le monde, pensez à bien préparer vos dossiers et argumentaires afin de lui montrer, avec preuve à l’appui, qu’il n’est pas le seul à tout connaitre. À votre petite voisine de bureau qui débarque sans crier gare et vous tient la jambe pendant des heures et des heures, essayez de rendre votre antre inhospitalier (dossiers sur la chaise) et de prendre congé poliment (prétexter un appel urgent, lui éviter de monopoliser son temps…). Que dire de l’éternel râleur, mécontent, pessimiste? En lui demandant pourquoi il se comporte ainsi, il peut prendre conscience de son attitude et se ressaisir. Enfin, si vous avez la chance extrême de travailler avec le fils du patron qui est un bon à rien, et que cela vous énerve au plus haut niveau, essayez plutôt de créer une certaine interaction à partir d’un point que vous auriez en commun (voyage, sport, musique…) afin de détendre l’atmosphère.

 

Des comportements cherchant sciemment à nuire 
Dans votre service, vous pouvez aussi avoir des cas beaucoup plus « lourds » qui cherchent à vous déstabiliser. Ici, c’est nettement plus sérieux. En premier lieu, faites baisser la tension. Quels sont les recours? Votre sens de l’humour (en imaginant votre persécuteur dans une posture peu valorisante – je vous laisse à votre imagination!) et en créant un espace de travail apaisant (éclairage, musique, huiles essentielles…). En second lieu, ne laissez pas la situation s’envenimer au point qu’elle devienne très vite ingérable. Le collègue Hugues critique votre travail? Demandez-lui, droit dans les yeux, ce qu’il aurait fait à votre place. Utilisez des mots précis ne laissant place à aucune ambiguïté. Jeanne passe son temps dans le bureau du gestionnaire pour soit dévaloriser votre travail soit reprendre à son compte vos propres idées et réalisations? Allez le voir également, en optant une attitude professionnelle sans esprit de vengeance, pour lui rendre compte de l’avancement de vos projets, des difficultés rencontrées, des solutions mises en place… Vous n’en pouvez plus de votre manipulateur de voisin qui use du chantage affectif pour vous faire céder? Résistez et surtout affirmez vos propos haut et fort, restez fidèle à vos valeurs et prises de position. Une fois qu’il se sentira face à un mur, il changera de proie.

Relations de travail et qualité du travail étant liées, il est primordial de ne pas se laisser anéantir par le comportement insupportable d’un collègue mal dans sa peau. La solution est entre vos mains : faites baisser la tension et affirmez-vous avec professionnalisme. Et puis, relativisez en pensant que vous ne passerez, au fond, que 12 % de votre vie au travail… contre 40 % pour vos arrière-grands-parents.

 

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