Épuisement professionnel: l'identifier pour réagir vite |Emplois.ca
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Épuisement professionnel : réagissez avant qu’il ne soit trop tard

Malgré une meilleure connaissance ces dernières années, le syndrome d’ épuisement professionnel reste relativement mal traité, en partie parce que les personnes qui en souffrent ne l’identifient pas, ou trop tard. Découvrez quels sont les premiers symptômes et comment réagir en conséquence.

Les symptômes les plus fréquents
Avant tout, les symptômes de l’épuisement professionnel peuvent varier : tout le monde ne les présentera pas systématiquement tous. Toutefois, il existe des signaux d’alarme qui devraient vous indiquer qu’il est temps de prendre des mesures radicales. Le premier est une démotivation par rapport au travail, mais attention : pas un simple passage à vide, plutôt un état constant de découragement et de manque d’envie. La tendance à s’irriter et à se mettre en colère, ou à pleurer souvent, est un deuxième signe. Guettez aussi un état d’anxiété, de manque de confiance en soi, d’indécision, ainsi que la sensation d’échec et d’incompétence permanente. Des difficultés à se concentrer et des pertes de mémoire peuvent aussi signaler une situation qui s’aggrave. Physiquement, vous pouvez perdre ou prendre du poids, ressentir des douleurs au niveau du dos ou du ventre, et bien sûr être extrêmement fatigué.

Que faire ?
La première étape, sans doute aussi la plus compliquée, consiste à admettre le problème. L’épuisement professionnel est encore trop souvent considéré comme une marque de faiblesse, alors qu’il s’agit d’une véritable maladie qu’il faut soigner. Faites un travail sur vous-même pour éviter de culpabiliser à l’idée d’en souffrir, et soyez à l’écoute de votre entourage, qui peut vous aider à en prendre conscience. Ensuite, la priorité est de prendre du repos. Si vous pouvez vous le permettre, poser des
jours de congés et recentrez-vous sur vous : sommeil et moments de détente sont au programme. Vous pouvez prévoir quelques activités pour vous changer les idées, mais
n’abusez pas. Il n’y a pas que le mental qui souffre de la situation, vous avez aussi besoin de récupérer physiquement, alors ne vous étonnez pas de dormir beaucoup plus
longtemps que d’ordinaire ou d’être fatigué en permanence. N’hésitez pas à vous faire aider par un professionnel : sortir d’un tel état n’est pas évident, et seul, cela frôle l’impossible. Un psychologue saura de quoi vous avez besoin et, surtout, sera à l’écoute. Il pourra aussi dire s’il est nécessaire de vous mettre en arrêt et pour combien de temps.

Et après ?
Avec un peu de chance, vous avez réagi à temps et n’êtes pas allé jusqu’à des pensées suicidaires ou trois ans d’arrêt de travail, il est donc temps de retourner au bureau. Mais
prenez garde : le travail que vous avez accompli pour vous sortir de cette grave situation pourrait être réduit à néant si vous retombez dans le même schéma. Identifiez les
facteurs qui vous ont mis dans cet état afin de pouvoir les éliminer. Il peut s’agir d’une charge de travail trop importante, d’un gestionnaire avec qui vous ne vous entendez pas, de dossiers ingérables, d’horaires intenables, de délais trop courts… Ou de tout cela à la fois. Alors veillez à éviter ces éléments et, si ce n’est pas faisable à votre poste actuel, c’est peut-être un signe qu’il est temps de changer d’air.

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