Les meilleures villes canadiennes pour les jeunes travailleurs | Emplois.ca
0

Les meilleures villes canadiennes pour les jeunes travailleurs

YouthfulCities a publié son Indice du futur du travail urbain 2019, qui analyse divers critères pour noter les villes canadiennes sur leur attractivité et leur engagement pour les jeunes travailleurs.

L’étude sur les meilleures villes canadiennes pour les jeunes travailleurs de YouthfulCities se base sur 4 grandes catégories divisées en sous-thèmes : abordabilité
(vêtements/aliments, loisirs, santé, logement, transports et services publics), éducation (accès, abordabilité, apprentissage intégré au travail), entrepreneuriat (accès à l’espace entrepreneurial, esprit d’entreprise, attitude du gouvernement à l’égard de l’entrepreneuriat), et enfin emploi (emploi de base, emploi de carrière, profil économique
de la ville et programmes d’emploi). Le tout pour une vision globale et une note sur 1 310 points.

Pourquoi de tels critères ? Comme l’explique en préface Valérie Chort, vice-présidente, citoyenneté d’entreprise, RBC, partenaire de YouthfulCities pour l’Indice du travail urbain, « La réalité du travail évolue, et nous savons que les possibilités d’emploi qui s’offriront aux jeunes dans l’avenir seront bien différentes de celles aujourd’hui. […] Nous savons aussi que l’éducation, la formation et l’expérience de travail jouent un rôle fondamental dans la vie des jeunes, car elles leur ouvrent la voie vers la réussite. »

Le Top 5 : Edmonton en tête
Sur les 21 villes concernées, c’est Edmonton qui domine le classement, avec un peu plus de 713 points remportés notamment grâce à des transports et une éducation abordables. En revanche, l’étude souligne un potentiel d’amélioration dans d’autres branches de l’éducation, notamment l’apprentissage intégré au travail. La médaille d’argent revient à Montréal, où le coût du logement et des loisirs est l’un des plus intéressants du pays, mais où il reste des efforts à faire sur l’entrepreneuriat. Suit Ottawa, avec des atouts tels que les services publics abordables et une note solide pour l’emploi de base, mais là aussi des faiblesses en matière d’entrepreneuriat. La quatrième place revient à Sudbury, peu attractive en ce qui concerne le profil économique général, mais imbattable sur le logement et les loisirs. Kitchener/Waterloo conclut le top 5 avec des avantages comme un nombre d’emplois de base élevé et un niveau d’éducation décent et abordable.

Le reste du classement comprend, dans l’ordre, Hamilton, la Ville de Québec, Mississauga, Victoria, Toronto, St. John’s, Moncton, Calgary, Oshawa, Kelowna, Vancouver, Yellowknife, Charlottetown, Saskatoon, Halifax et Winnipeg.

Le classement par catégorie
En fonction des critères examinés, les résultats peuvent varier, chaque ville possédant ses propres points forts et ses points faibles. Ainsi, sur l’abordabilité seule, c’est Sudbury qui se classe première, suivie de Kitchener/Waterloo, Oshawa, Ottawa et Hamilton. Pour l’éducation, on retrouve d’abord St. John’s, puis Victoria, la Ville de Québec, Montréal et Winnipeg. Montréal, Yellowknife, Victoria, Vancouver et Halifax l’emportent pour l’emploi. Enfin, si l’on tient compte uniquement de l’entrepreneuriat, le palmarès se compose de Yellowknife, Toronto, Montréal, Saskatoon et Edmonton.

Articles récents par
Commentaires