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Les villes de l’ouest Canadien plus favorables à l’entrepreneuriat

D’après la 8e édition annuelle du rapport Les collectivités entrepreneuriales publié par la FCEI, les agglomérations de l’Ouest du Canada semblent les plus dynamiques en matière d’entrepreneuriat cette année. Tout comme le sont les périphéries des grandes villes.

Plusieurs informations sont à retenir du dernier rapport de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante, publié en octobre 2015. À commencer par le fort dynamisme ressenti dans la région des Prairies en matière d’entrepreneuriat. Les villes et les zones urbaines qui récoltent les meilleurs indices sont principalement situées en Alberta, et plus sporadiquement en Saskatchewan. Toujours dans l’Ouest, la Colombie-Britannique obtient quelques bons résultats. L’Ontario reste également bien positionné, à travers ses multiples grandes villes de plus de 150 000 habitants idéalement placées dans le classement général. On retrouve ainsi dans le palmarès des 10 premières grandes villes : 1. Banlieue de Calgary (AB), 2. Kelowna (CB), 3. Banlieue d’Edmonton (AB), 4. Saskatoon (SK), 5. Banlieue de Toronto (ON), 6. Guelph (ON), 7. Barrie (ON), 8. Banlieue de Vancouver (CB), 9. Regina (SK), 10. Moncton (NB). Et les 10 premières villes moyennes : 1.Penticton (CB), 2. Grande Prairie (AB), 3. Collingwood (ON), 4. Okotoks (AB), 5. Brooks (AB), 6. Lloydminster (AB), 7. Swift current (SK), 8. Camrose (AB), 9. Salmon Arm (CB), 10. Leamington (ON).

Des résultats à tempérer

Néanmoins, les auteurs du rapport ont tenu à tempérer ces résultats, compte tenu du contexte économique actuel et de la diminution des prix sur les matières premières. Les répercussions sur l’indice entrepreneurial devraient se faire sentir à plus long terme. « Même si les cotes en Alberta et en Saskatchewan demeurent supérieures à la moyenne, on a observé une diminution relative de l’indice d’entrepreneuriat dans les villes de ces deux provinces. Par contre, il y a une hausse relative des cotes des collectivités de la Colombie-Britannique et de certaines régions du centre de l’Ontario. »

L’évolution sur cinq ans

Les données collectées depuis 2011 permettent également de retracer l’évolution entrepreneuriale des grandes villes canadiennes. Certaines s’en sortent plutôt bien comme Saskatoon, dont l’indice est toujours au-delà de 63/100, et Calgary dont l’indice avoisine toujours le 60/100. D’autres ont du mal à réunir les bonnes conditions pour entreprendre, à l’image de Montréal, qui obtient chaque année un indice en deçà de 50/100. La ville obtient d’ailleurs son plus maigre résultat en 2015 avec une cote de 36/100 (soit la dernière place du classement sur 121 villes étudiées).

La bonne santé des banlieues

Comme les années précédentes, le rapport décrit le profond dynamisme que connaissent les périphéries des grandes villes. Les trois auteurs sont formels : « les régions situées à la périphérie des grandes villes sont généralement de meilleurs incubateurs de nouvelles entreprises en raison des coûts relativement moins élevés et d’un accès plutôt bon aux marchés importants ». C’est ce qui explique pourquoi les banlieues étudiées obtiennent presque toujours de meilleurs indices face aux centres urbains. Le meilleur exemple reste celui de la banlieue de Calgary, qui obtient la meilleure cote du classement avec 73/100. C’est la quatrième année consécutive que la région économique réunissant des villes comme Airdrie, Rocky View, Cochrane et Chestermere se place en tête.

Trois grandes catégories

Rappelons que l’indice entrepreneurial de la FCEI représente une note sur 100 obtenue à partir de 14 indicateurs regroupés en trois catégories : la présence (augmentation des établissements commerciaux, proportion de travailleurs autonomes,…), les perspectives (prévision du rendement des entreprises, attentes relatives à l’embauche, qualité de vie,…) et les politiques (équilibre fiscal, réglementation municipale…).

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