Recherche d’emploi : 6 façons d'éloigner la déprime | Emplois.ca
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Recherche d’emploi : 6 façons d’éloigner la déprime

Recherche d’emploi inefficace ?  Les chômeurs québécois sont ceux recherchant un emploi le plus longtemps au pays, avec une moyenne de 22,2 semaines de chômage. Normal alors de sentir la déprime se pointer à l’horizon. Quelques trucs pour garder le cap en attendant de jeter l’ancre.

1. S’aérer l’esprit

« Les gens focalisent parfois trop sur leur recherche d’emploi, surtout quand celle-ci s’étire en longueur », fait valoir Gregory Delrue, directeur principal d’Évolution Recrutement, spécialisé dans la recherche de cadres en comptabilité et en finance. La déprime et le stress se mettent alors facilement de la partie. « Quelqu’un qui est déprimé, ça se sent, affirme M. Delrue. On dit que le sourire se voit au téléphone. » L’absence de sourire aussi, donc. Et quelqu’un qui semble déprimé ou désespéré est évidemment moins attrayant pour les recruteurs… Pour éviter ce cercle vicieux, il est important de ne pas désespérer, de rester positif et de relativiser. Pourquoi ne pas prendre un peu de recul en s’aérant l’esprit durant le week-end? suggère le recruteur.

Plusieurs livres et blogues donnent aussi mille et un trucs pour rester positif et heureux. Celui-ci, écrit par un ex-chômeur qui a réussi à renverser la vapeur en choisissant le bonheur, est particulièrement pertinent : www.demainjechange.com/la-recette-du-bonheur/

2. Faire du bénévolat pendant sa recherche d’emploi

« Je suis ingénieur biomédical/pharmaceutique. Ça fait environ 6 mois [que je suis diplômé] et malgré quelques entretiens, je n’ai pas de proposition ferme. J’ai l’impression que ça fait un trou qui se creuse sur mon CV qui diminue mon employabilité. » Ce témoignage glané dans un forum de discussions n’est qu’un exemple du genre parmi tant d’autres. Pour éviter ces trous indésirables et la déprime en combo, faire du bénévolat peut être une option intéressante. « Le bénévolat réalisé dans votre domaine est toujours très bien vu dans un CV, souligne Gregory Delrue. C’est aussi gratifiant pour une personne d’aider les gens, c’est bon pour le moral. »

3. Suivre des formations

Une autre façon d’éviter les trous déprimants dans le CV est de profiter de ce temps d’arrêt obligé pour suivre des formations dans votre domaine. « C’est une façon de se tenir occupé, et donc d’éviter la déprime, mais aussi de se tenir à jour et de développer un nouveau réseau qui peut être très utile dans votre recherche d’emploi », fait valoir Grégory Delrue. Cette nouvelle formation risque aussi de donner un petit « oumph » supplémentaire à votre CV.

4. Faire du sport

Toutes les études le disent, le sport est un bon remède contre la déprime et la dépression. La pratique d’un sport stimule entre autres la production d’endorphine et de sérotonine dans le cerveau, deux hormones qui vous aideront à garder ou à retrouver le sourire. « Et parfois, en parlant avec des gens de votre équipe de hockey ou de soccer, vous rencontrez des gens qui cherchent quelqu’un dans son entreprise ou qui a des contacts intéressants », ajoute M. Delrue. Il ne faut jamais sous-estimer l’importance de notre réseau personnel dans notre vie professionnelle, poursuit le directeur.

5. Garder une discipline

« Plus on dort, plus on est fatigué ! » affirme Gregory Delrue. Conserver une certaine routine en se levant tôt le matin et en évitant de rester en pyjama jusqu’à 16 heures aidera grandement à ne pas tomber dans le piège de la paresse.

6. Avoir un plan B et C

Votre patience, votre chômage ou vos économies tirent à leur fin ? Il est peut-être temps de passer au plan B. Au lieu de chercher un poste permanent, il peut être intéressant et plus facile de trouver un contrat temporaire. « Une fois qu’on a un emploi temporaire, on vient de reprendre beaucoup de valeur sur le marché, croit M. Delrue. Quelqu’un qui est sur le marché du travail a au moins 10 % de plus de valeur que quelqu’un sans emploi. »

Le plan B ne fonctionne pas? Il y a aussi le plan C. « Quand on a besoin d’argent, on n’est pas obligé de travailler dans un domaine pour lequel on est prédestiné ou spécialisé », ajoute le recruteur. Une fois diminué le stress lié aux finances serrées, il sera plus facile de continuer à chercher un emploi qui vous convient mieux, dans de bonnes dispositions d’esprit. 

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