Que faut-il faire pour attirer les talents rares en TI ? | Emplois.ca
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Que faut-il faire pour attirer les talents rares en TI ?

Pour recruter les meilleurs talents en technologies de l’information, il faut être prêt à délier les cordons de la bourse et à être créatif dans la recherche de candidats. C’est ce que conclut une récente étude de Robert Half.

Ça joue dur dans le monde des TI ! Un sondage de la firme torontoise Robert Half montre que les gestionnaires ont du mal à recruter des spécialistes de la sécurité des données, mais aussi des professionnels du développement de logiciels, de bons analystes de données et des experts en mobilité. Pour attirer les meilleurs, il faut multiplier les canaux de recrutement, et ne pas hésiter à mettre en place plusieurs stratégies à la fois.

Sur un échantillon de 270 gestionnaires principaux au Canada, 46 % ont indiqué que l’argent est souvent le nerf de la guerre et affirment être prêts à « bonifier le salaire et les conditions de rémunération ». Dans les limites de ce que dicte le marché local, les salaires offerts sont donc de plus en plus alléchants pour de nombreux professionnels des TI.

Un recrutement créatif

Il faut néanmoins aux gestionnaires une certaine inventivité dans leur processus de recrutement. Se contenter de publier une offre d’emploi et d’attendre la réception des CV n’est vraiment plus suffisant. 42 % des répondants disent faire appel à leur réseau pour des recommandations, et même joindre des groupes de discussion et de rencontre dans leur secteur d’activité pour élargir leur réseau. Dans une proportion de 38 %, ils n’hésitent pas à faire appel à des recruteurs spécialisés.

Comme le précise Deborah Bottineau, directrice de district pour Robert Half, « l’environnement d’embauche concurrentiel actuel force les leaders du domaine des technologies à avoir une approche créative et flexible. Les stratégies d’embauche à facettes multiples sont essentielles. »

Il faut même parfois savoir baisser ses exigences et trouver ensuite des stratégies pour faire progresser le nouvel employé jusqu’au niveau désiré. 31 % des sondés affirment être prêts à réduire les exigences scolaires ou à être plus flexibles quant aux compétences recherchées, quitte à offrir par la suite des formations de qualité et à accompagner par tous les moyens possibles le nouvel employé dans son acquisition de nouvelles connaissances.

Avant d’en arriver là, la plupart préfèrent toutefois diviser le travail au sein de l’équipe en place (35 %) ou engager un pigiste ou un consultant pour quelques mois (38 %). Voilà une idée porteuse. « Les consultants sont centrés sur les tâches à accomplir et motivés par le succès. Cela vous permet de maintenir le rythme et d’accomplir vos objectifs », concluent les rédacteurs du sondage.

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