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Travailler à temps partiel lorsqu’on est au chômage

Sous certaines conditions, il est possible de travailler à temps partiel tout en touchant les prestations du chômage. Un bon moyen de revenir sur le marché de l’emploi tout en douceur. Explications.

Que cela soit pour acquérir de l’expérience, pour maintenir à jour ses compétences ou encore pour éviter des blancs dans son CV, travailler à temps partiel pendant une période de chômage peut être une stratégie gagnante. D’ailleurs, en 2017, un emploi sur six créé à Montréal était à temps partiel. Ajoutée à cela, la forte création d’emplois à temps plein au Québec contribue à la baisse du travail à temps partiel involontaire… Autrement dit, faire le choix d’un demi-poste se fait de plus en plus de façon délibérée. Et en plus, le régime d’assurance-emploi s’est amélioré : il est maintenant possible de continuer à percevoir ses prestations en travaillant à temps partiel.

Gagner un revenu supplémentaire en travaillant à temps partiel lorsqu’on est au chômage

S’il est interdit d’occuper un poste à temps plein pendant qu’on reçoit des prestations de l’assurance-emploi, il est en revanche tout à fait possible d’en recevoir si l’on travaille à temps partiel, grâce au projet pilote Travail du gouvernement. Ce projet vise à aider ceux qui en ont besoin à rester sur le marché du travail en leur permettant de gagner un revenu supplémentaire pendant une période de chômage. Cela concerne tous ceux qui perçoivent les prestations d’assurance-emploi, y compris des prestations régulières, de pêcheur, parentales, de compassion ou pour parents d’enfants gravement malades. Ce nouveau projet pilote plus flexible, en vigueur jusqu’en août 2018, fait suite à plusieurs autres projets du même type.

Pour percevoir les prestations, il existe deux options. Tout d’abord, conserver 50 sous des prestations pour chaque dollar gagnés, jusqu’à un maximum de 90 % de la rémunération hebdomadaire précédente. Cela s’appelle la « règle par défaut », car elle est automatique. L’autre option, la « règle facultative », permet de conserver jusqu’à 75 $ ou l’équivalent d’environ un jour de travail. Service Canada précise que ce projet pilote « va permettre de recueillir des renseignements en vue d’apporter des changements permanents aux règles de l’assurance-emploi ».

Les autres avantages du temps partiel 

Par ailleurs, travailler à temps partiel peut aussi être l’occasion de cumuler plusieurs postes et multiplier ses expériences, tout en gagnant plus d’argent. Le mi-temps peut aussi convenir en cas de retour au travail après un congé parental, par exemple. En outre, cela peut aussi être une occasion de reprendre ses études et de suivre une formation continue, dispensée à mi-temps également.

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